samedi 6 juin 2020

Un goût d'éternité 4e partie : Franz : 1943 (2).


8 Février 1943.
Les Japonais évacuaient Guadalcanal. 
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Mais à Norfolk, le 12 février, avait lieu une entrevue entre deux hommes plus ou moins importants pour le futur déroulement du conflit mondial en cours.
Dans une pièce banalisée, sans chichi, d’un appartement assez ordinaire où le chercheur Albert Einstein était logé, Otto von Möll évoquait avec l’être qu’il admirait le plus sur la terre le fameux projet Manhattan, autrement dit la mise au point de la bombe atomique. 
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Albert et Otto craignaient par-dessus tout que les Allemands devançassent les Alliés dans la recherche de cette arme effroyable. Ils en mesuraient également toutes les conséquences et ce, quel que soit le camp qui posséderait enfin la bombe. 
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Or, en ce mois de février, les Américains se heurtaient à des problèmes pour l’heure insolubles : la fission nucléaire refusait de se faire, malgré les efforts du savant atomiste Leo Szilard. 
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Otto et Albert discutaient donc dans un anglais mâtiné d’expressions germaniques. La guerre en son entier, sur tous les champs de batailles était également abordée.
- Cette fois-ci, il faut en convenir sans se montrer toutefois par trop optimistes, disait l’avionneur. Les Japonais viennent de subir le revers que nous attendions depuis des mois. Grâce à la victoire des troupes américaines, de nos troupes à Guadalcanal, l’Empire nippon sera désormais acculé, contraint à la défensive et, à terme, de reculer.
- Oui, tout à fait, Otto, murmura l’illustre physicien. Mais c’est terrible d’en venir là. Combien d’hommes sont-ils tombés dans cette absurde boucherie ? Combien mourront encore ?
- Je sais. Mais l’Histoire dira que c’est à Guadalcanal que l’Empereur Hiro Hito commença à perdre la guerre du Pacifique. Au fait, j’y ai un ami là-bas, un ami de longue date, qui combat les Japonais. Dieu fasse qu’il s’en soit sorti sain et sauf de cette bataille ! Quant aux nazis, c’est pour eux la débandade en Union soviétique. Stalingrad est tombée le 2 février et la chute de cette ville ô combien symbolique a sonné le glas des rêves hitlériens démesurés.
- Triste victoire en vérité ! Japon et Allemagne ne seront mis à genoux que lorsque les troupes alliées les auront envahis et écrasés sur leur propre territoire. Or, pour parvenir à ce but, mettre fin à cette guerre, nous n’avons plus le choix. Nous devons tout mettre en œuvre pour que nous soyons les premiers à mettre au point la bombe atomique… 
 
- Est-ce à dire que nous devrons l’utiliser ? S’inquiéta Otto avec effroi.
- Non… Nous en ferons une démonstration dans quelque coin reculé du globe. Nous aurons invité les journalistes du monde entier à assister à cette explosion et ces témoins impartiaux rendront compte en toute objectivité de ce qu’ils auront vu. Ainsi, ils dissuaderont nos ennemis actuels de poursuivre cette maudite guerre. En détruisant l’humanité.
- Vous m’en voyez tout à fait soulagé, Albert. La bombe A ne doit être qu’un simple moyen de dissuasion.
- Certes, mais Hitler a des scientifiques de valeur… si ces derniers parviennent à s’approvisionner en eau lourde…
- Dans ce cas, les Américains, aidés ou encadrés par nos ex-compatriotes, nous les transfuges allemands, ne doivent plus ménager leurs efforts dans cette course. Ne sommes-nous pas en cet instant le fer de lance de la Civilisation ?
- La Civilisation ? Mon Dieu, mais de quelle civilisation s’agit-il ? Celle des dieux Thor et Wotan ? Les destructions massives entraînées par la bombe, les imaginez-vous, mon cher ? Des milliers de morts en quelques instants…
- Hélas !
- Je veux croire dans le Président Roosevelt.
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 Il a dit et redit que jamais la bombe ne sera employée contre des êtres humains. Alors, espérons en la peur que provoquera cette arme.
- Cher ami, vous allez sans doute me prendre pour un fou lorsque je vous aurai révélé le fond de ma pensée… la meilleure solution pour en finir avec Hitler, avec les forces de l’Axe, aurait été en fait d’empêcher le dictateur de provoquer la guerre…
- Prévenir plutôt que guérir ?
- En quelque sorte.
- Hum… Donc l’éliminer avant qu’il ne devienne trop dangereux, trop puissant… mais les démocraties occidentales ont prouvé leur impéritie lors de la décennie précédente… ou alors… c’est dément ce que je vais proférer… Hitler n’aurait jamais dû accéder au pouvoir en 1933… cela signifie refaire l’Histoire…
- Oui, Albert…
- Mais comment parvenir à un tel résultat ? En voyageant dans le passé, dans le Temps ? C’est à cela que vous pensez, Otto ?
- Exactement.
- Permettez-moi de vous rappeler que le voyage dans le Temps est théoriquement tout à fait impossible, même s’il paraît envisageable pour qui ne maîtrise pas les défis imposés par les lois de la physique… tout d’abord, il faudrait dépasser la vitesse de la Lumière, qui, vous le savez tout comme moi, est de l’ordre de près de 300 000 kilomètres par seconde… or, cette vitesse demeure constante… mais… Bon… imaginons un cosmonaute… 
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- Continuez, Albert, je vous suis très bien. J’aime assez le mot que vous venez de forger, ce néologisme… je voudrais qu’il ait de l’avenir.
- Le problème est essentiellement lié à la relativité. Le Temps ! Barrière que j’ai essayée de franchir, en vain… ou d’abolir… j’ai pensé aux champs magnétiques… eux seuls auraient pu le vaincre… La seule force assez puissante pour en venir à bout… mais en fait, quelle est véritablement la nature du Temps ? Ce Temps qui ne s’écoule pas à la même vitesse pour un voyageur du cosmos libéré de toute influence terrestre alors que la vitesse de la Lumière, elle, est constante comme je viens déjà de le dire…Quel paradoxe !
- Vos propos sont fascinants, reprit Otto, des plus attentifs.
- Si, un jour, sans doute assez proche, nous parvenons à voguer dans l’espace intersidéral, nous serons alors à même de constater que la Loi de la relativité que j’ai formulée jadis est exacte… ainsi, quand un cosmonaute reviendra à son point de départ, il aura vieilli moins vite que les hommes restés sur terre. Un voyage qui, pour lui, aurait duré deux ans, aurait, en fait duré plus de deux mille ans pour un observateur terrestre, bien sûr, si la vitesse de déplacement du véhicule spatial aurait été suffisante… 
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- De plus en plus passionnant, mon cher ami.
- Je n’ai pas achevé ma démonstration, Otto. Maintenant, prenons le cas le plus élémentaire… le plus à notre portée, ce me semble… une horloge, dans un système en mouvement, ralentit par rapport aux horloges placées à l’extérieur de notre terre et de son environnement immédiat. Les mésons µ, qui, dans un système au repos ont une durée de vie de deux µ leur permettant de parcourir au maximum six cents mètres, peuvent atteindre notre planète lorsqu’ils ont été produits à une altitude de dix kilomètres…
- Je vous suis fort bien. Tout ce que vous dites est d’une clarté éblouissante.
- Donc, Temps et Espace sont intrinsèquement liés. Nous évoluons dans un espace-temps donné.
- Le monde a bel et bien quatre dimensions. Tous les humains n’en ont pas encore pris conscience. Reste à savoir comment maîtriser cet espace-temps.
- Il doit y avoir un moyen. J’en suis persuadé. Je n’ai pas réussi à le trouver car je ne suis pas parvenu à identifier la nature réelle de ce Temps… Son mystère.
- Sans doute parce que le Temps n’est pas du tout ce que l’on pense généralement. Autrement dit, un courant qui coule sans cesse, dans le même sens, du passé vers le futur. Dans la physique quantique, le temps n’existe pas…
- Vous voulez sans doute me fâcher, là, Otto ? Sourit Albert.
- Pas du tout. Ce n’est pas dans mes intentions. Mais revenons à ce courant… on pourrait le remonter comme on remonte le cours d’un fleuve… le tout est de trouver la technologie appropriée… peut-être sauter comme ces poissons remontant le torrent afin de rejoindre le ruisseau qui les a vus naître…
- Sauter… pourquoi pas… mais cela ne résoudrait rien…
- Pour l’instant… quant à cette barrière de la vitesse de la Lumière que nous croyons être infranchissable… Un vaisseau qui la frôlerait, mieux, la dépasserait, brûlerait assurément sa propre énergie. Il ne serait plus alors matière mais… énergie…
- C’est tout à fait cela.
- Il est temps pour moi de vous raconter quelque chose… des événements dont j’ai été témoin. Pas l’unique témoin cependant. Il s’agit là d’un secret de famille, le secret des von Möll.
- Vous m’intriguez grandement, Otto. Je suis tout ouïes.
- Lorsque j’étais encore adolescent, je vivais à Ravensburg, dans la propriété de mon grand-père Rodolphe von Möll… le château familial reçut un jour la visite d’un jeune cousin d’origine et de nationalité américaine. Ce cousin se prénommait Stephen et vivait, selon ses dires, en Californie…
- Stephen… portait-il le même patronyme que le vôtre ? 
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- Oui, mais pas tout à fait… Stephen Möll… il ne faisait pas usage de la particule… tout comme moi… or, je viens de l’abandonner il y a peu. Mais la suite est encore plus… formidable… ledit Stephen a prolongé son séjour parmi nous de longues années. C’était à la veille de la Première Guerre mondiale.
- Ensuite ?
- Hem… plus tard, j’ai effectué des recherches généalogiques quant à l’existence de la branche éventuelle de la famille qui se serait expatriée aux Etats-Unis au XIXe ou au début du XXe siècle.
- Bien entendu, vous n’avez rien trouvé…
- Effectivement, aucun von Möll ne s’était établi aux States avant moi… autre détail troublant… Stephen, mon cousin, ressemblait suffisamment à mon grand-père Rodolphe pour lui être apparenté. Un lien de famille proche… Non pas une ascendance…
- Mais… une descendance ?
- Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, oui !
- Qui était ce mystérieux individu, Otto ? Le savez-vous désormais ?
- Je ne l’ai jamais su… mais j’hypothèque qu’un jour je l’apprendrai. J’en ai l’intime conviction en tout cas. Ceci dit, mon grand-père lui, était au courant, forcément. Sinon, il n’aurait jamais accepté la présence de Stephen Möll chez nous.
- Alors…
- Alors, je me mis à étudier mon parent, à l’observer… Il avait un comportement et un langage étranges parfois… bien sûr, il s’exprimait en anglais et non en allemand dont il ne connaissait que quelques mots… mais son anglais américain était… pollué par des expressions argotiques d’une vulgarité… gênante…
- Ensuite ?
- Avec les années, son étrangeté a fini par m’obséder… comme presque tous les adolescents de ma génération, j’avais lu La Machine à explorer le Temps de H. G. Wells…
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 une histoire absurde apparemment… mais… peut-être l’est-elle moins en réalité… bref, j’ai fini par conclure, une conclusion non étayée scientifiquement, que ce Stephen Möll venait de l’avenir. Il avait une façon bien à lui de rire sur ces objets qui suscitaient notre admiration… Tenez… un jour, il nous a demandé comme ça, au cours d’une conversation dont je ne me rappelle plus la teneur, si nous n’avions pas la… radio… puis il a rectifié le tir en disant TSF…
- En quelle année a eu lieu cette scène ?
- En 1910 ! Il se moquait sans cesse de nos gramophones
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 en disant que le son qui en sortait était aigrelet et que le pavillon déformait les voix. Quant à nos appareils photos, il les trouvait lourds et encombrants, peu pratiques. Il désirait voir des photographies en couleurs et non de ces chromos horribles… Vous voyez le genre…
- C’est tout à fait incroyable ce que vous me révélez là, Otto. Mais prodigieusement intéressant… ainsi, ma théorie sur la barrière constituée par la vitesse de la Lumière serait fausse ?
- Je pense que cela dépend de nombreux facteurs qui nous échappent encore, Albert. Mon cousin Stephen n’était pas venu seul… il était accompagné d’un ami prénommé Michaël… un personnage des plus bizarres. Un jeune homme châtain dont, parfois, les cheveux tiraient vers le blond, aux yeux d’un bleu gris qui avaient l’art de vous scruter et de deviner tous vos secrets… un doux rêveur la plupart du temps… il avait l’air de venir d’ailleurs, mais vraiment de totalement ailleurs. Ainsi, il lui arrivait d’oublier de manger… ou encore, il exécutait des tours de prestidigitation époustouflants… Une seconde, il n’avait rien dans les mains. Et puis, tout à coup, il vous sortait un magnifique bouquet de tulipes ou de roses… ou encore il faisait apparaître des pierres précieuses, des bagues, des bibelots qui, à l’en croire, provenaient d’Ispahan, de Samarkand, de Babylone et ainsi de suite… je me souviens… j’avais réussi à me procurer votre thèse sur la relativité restreinte… je la lisais en tentant d’y comprendre quelque chose.
- Quel âge aviez-vous alors ?
- Douze-treize ans, pas davantage… mon grand-père, qui se piquait de recherches avait acheté cet ouvrage qui trônait sur une étagère dans son laboratoire. Donc, j’étais plongé dans un passage particulièrement ardu, allongé sur le ventre sur le tapis de ma chambre… j’avais beau être précoce, mais là, je me heurtais à un mur tout à fait incompréhensible… alors, tandis que j’étais sur le point de me décourager, Michaël s’est pointé dans la pièce comme s’il savait ce qui était en train de se passer. Il s’est saisi des feuilles de votre thèse, les a lues en deux secondes tout au plus, et, moins d’une minute après, devant le tableau noir, il m’en expliquait le principe essentiel. J’étais encore enfant à l’époque mais je reconnais que c’est grâce à ce jeune homme que j’ai assimilé votre théorie et ce, en moins d’une heure… Michaël avait l’art de rendre intelligent l’être le plus obtus qui soit. Il obligeait n’importe qui à sortir de sa coquille. Ma tante Magda notamment… la mère de ma cousine Johanna… mais je préfère ne pas m’appesantir sur elles deux…
- Compris…
- Lorsque Michaël eut achevé sa démonstration, il se mit à esquisser un sourire et me lança avec ironie que votre théorie était incomplète… Inachevée donc… mais pas seulement. Selon lui, il ne s’agissait que d’une ébauche… toujours d’après ses dires, la suite du raisonnement qui manquait encore pouvait fausser totalement les conclusions que les scientifiques tiraient de votre ouvrage en cette veille de la Première Guerre mondiale. Plus tard, lorsque vous avez émis les principes de la relativité générale, j’ai pensé que vous étiez enfin parvenu au raisonnement final…
- Mais il n’en était rien.
- Oui… vous le reconnaissez vous-même.
- Avec le plus grand regret.
- Pour l’heure, vu nos moyens techniques, nos connaissances actuelles, nous sommes incapables d’accéder à la véritable finalité de votre théorie…
- Ce Michaël viendrait-il d’un futur encore plus lointain que votre pseudo-cousin ?
- Je le crois.
- C’est renversant ! Je pense souvent à reprendre mes recherches dans le domaine de l’électromagnétisme, voyez-vous. Tenez, je ne vous apprends rien en vous disant que nos amis américains sont en train de mettre au point un calculateur électronique, un computeur… oui, je vais me pencher encore sur mes équations… mais une simple opération me prend six mois pour la résoudre…
- Alors, nous n’avons plus à espérer que ces calculateurs soient rapidement fonctionnels et nous aident dans notre recherche théorique…

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1960.
Edgar Pierre Jacobs,
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 dessinateur de la série Blake et Mortimer,
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 était en train d’imaginer le modèle, idéal selon lui, d’une machine à explorer le temps, un engin qu’il baptisait chronoscaphe. S’appuyant sur des expériences astronautiques modernes, il dessinait ce qu’il déclarerait être une cellule plus conforme aux normes d’un engin franchissant le gouffre du temps à la vitesse de la lumière. 
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Ainsi, le véhicule spatio-temporel devait pouvoir rouler, culbuter, être conçu pour supporter les chocs. Le chronoscaphe serait donc de forme sphérique et cette forme lui conférerait des garanties sérieuses de sécurité. Son occupant serait à l’abri… d’autant plus que l’appareil résisterait aux pressions extérieures. Dans les anneaux qui cerclaient la capsule centrale, étaient noyés les circuits dans lesquels circule l’énergie nécessaire au fonctionnement dudit chronoscaphe, déclarerait le dessinateur lors d’une interview.
L’engin temporel ressemblait à un atome… forme parfaitement aboutie…
Cependant, Edgar Pierre Jacobs concevait cette aventure Le piège diabolique davantage comme l’extrapolation romancée de l’expression C’était le bon temps que comme la réalisation d’un engin basé sur la théorie d’Albert Einstein ainsi que le reconnut l’auteur lui-même quelques années plus tard.

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